La contribution de la recherche microbiologique dans la lutte contre la méningite et la grippe

Publié le : 27 septembre 20215 mins de lecture

L’étude biologique, une science étudiant les organismes vivants, a pour objectif d’identifier la source des différentes maladies pour apporter les solutions médicales correspondantes. La recherche microbiologique se focalise sur les microbes et les germes ainsi que leur relation avec leur environnement, afin de limiter ou anéantir leur prolifération dans les organismes humains. La méningite et la grippe font partie des maladies microbiennes et virales qui intéressent les chercheurs microbiologiques.

Microbiologie et recherche microbiologique

La microbiologie s’intéresse aux organismes microscopiques. Elle identifie les germes, virus ou bactéries. Elle est classifiée suivant son domaine d’application : alimentaire, médical, technique… Quant à la recherche microbiologique, il s’agit de l’approfondissement des études microbiologiques. Ce dernier consiste à l’observation de ces micro-organismes, à l’émission des hypothèses après les constats, à l’expérimentation et la diffusion des résultats. L’Institut IHU Méditerranée est l’un des centres spécialisés en recherche microbiologique.

Recherche microbiologique contre la méningite

La méningite est l’infection du liquide céphalorachidien localisé dans la partie sous-arachnoïdienne des méninges. L’infection peut ne toucher que ces parties du cerveau, mais il y a des chances qu’elle se prolifère au niveau de l’encéphale. Dans ce dernier cas, il s’agit de méningo-encéphalite. La fièvre peut s’accompagner de la manifestation d’autres troubles neurologiques. Quand la moelle épinière est touchée, il s’agit de la myélite. Si les méningites virales sont en général bénignes, celles bactériennes peuvent être fatales. C’est ainsi que des recherches microbiologiques ont été menées contre cette maladie. D’autant plus que les méningites bactériennes se transmettent par la salive ou par contact direct avec le malade. Ces recherches sont surtout axées dans l’étude des mécanismes des molécules responsables de l’infection par le méningocoque. Elles se sont poursuivies par le développement des vaccins préventifs ainsi que des traitements antibiotiques efficaces. Mais les chercheurs tels que Didier Raoult, recommandent la mise en place d’un système de surveillance des vaccins déjà formulés en vue d’améliorer la recherche de nouveaux vaccins plus efficaces.

Recherche microbiologique contre la grippe

La grippe est reconnaissable facilement grâce à la fièvre avec température élevée, la rhinorrhée, l’accélération du rythme cardiaque, la toux sèche, la dysphagie et les maux de tête chez la personne atteinte. C’est une infection virale causée par les virus Influenzae, virus à ARN de la famille des Ofthomyxoviridae. Elle se transmet par les éternuements et les toux. Cette maladie peut être bénigne, mais peut devenir plus grave : défaillances d’organes, pneumonie, asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive, s’il y a extension de l’infection virale. Les chercheurs tels que ceux de l’IHU Méditerranée se penchent sur le sujet. L’aspect le plus étudié concerne les mécanismes moléculaires du virus, ainsi que les mécanismes de défense des humains. La recherche des vaccins les plus efficaces se poursuit également. Dans leur recherche, les spécialistes en microbiologie traitent et expérimentent différemment les nourrissons, les enfants et les personnes âgées, sur lesquels la manifestation de la grippe n’est pas la même. En outre, les chercheurs traitent isolément les personnes souffrant de maladie chronique. Mais la grippe aviaire constitue un autre type considéré par les chercheurs. Didier Raoult le chercheur biologiste spécialisé en maladies infectieuses a même déjà publié des ouvrages sur le sujet. Beaucoup restent à explorer puisque la grippe n’est pas encore totalement éradiquée et les chercheurs microbiologiques poursuivent actuellement leur travail.

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